HISTORIQUE THOMPSON

Historique THOMPSON PROHIBITION www.lilifolies-airsoft.com

AL CAPONE
Présentation
Pays États-Unis
Type recul
semi-automatique
automatique
Fabricant Thompson
Date de création 1943
Caractéristiques techniques
Munitions .45 ACP
Cadence de tir 700 coups/minute
Vélocité -
Portée pratique 50 m
Masse (non chargé) 4,78 kg
Longueur 811 mm
Longueur du canon 267 mm
Capacité chargeur droit de 20 et 30 coups
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Thompson M1921
Présentation
Pays
Type recul retardé
semi-automatique
automatique
Date de création 1921
Caractéristiques techniques
Cadence de tir 1000 coups/minute
Masse (non chargé) 4,69 kg
Longueur 830 mm
Longueur du canon 267 mm
Capacité chargeur droit de 20 et 30 coups
chargeurs camembert de 50 et 100 coups
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Thompson M1928
Présentation
Pays
Type recul retardé
semi-automatique
automatique
Date de création 1928
Caractéristiques techniques
Cadence de tir 700 coups/minute
Masse (non chargé) 4,99 kg
Longueur 852 mm
Longueur du canon 267 mm
Capacité chargeur droit de 20 et 30 coups
chargeurs camembert de 50 et 100 coups

La Thompson est un pistolet mitrailleur américain créé par John T. Thompson, qui racheta un brevet et fonda l'Auto Ordnance Corp. en 1916. Le premier exemplaire de la Thompson fut construit en 1919 et la production commença en 1921. Elle fut également produite sous licence au Royaume-Uni. L'arme fut utilisée par la pègre et la police pendant la prohibition. Elle devint même un symbole de la période grâce à Hollywood qui la montra en action avec ses fameux chargeurs camembert. Elle fut aussi massivement utilisée dans une version simplifiée pendant la Seconde Guerre mondiale puis durant la Guerre de Corée.
La Thompson est chambrée pour la .45 ACP alors que la majorité des pistolets mitrailleurs emploient la 9 mm Parabellum, ce qui confère à la Thompson une portée moindre que le MP40 allemand, mais un plus grand pouvoir d'arrêt. Elle peut tirer au choix en coup par coup ou en rafale illimitée, sauf le modèle M1927 qui ne tire qu'en coup par coup.
Le premier modèle mis en production en 1921 est dénommé M1921. Fonctionnant par recul retardé, ses pièces sont usinées, il est doté d'une crosse d'épaule amovible et d'une seconde poignée pistolet placée sous la garde.
Le second modèle sorti en 1923 sous la dénomination M1923 est une tentative ratée d'accroitre sa portée en le dotant d'une munition plus puissante dédiée, le .45 Remington-Thompson.
En 1927, une version semi-automatique uniquement du M1921 sort pour alimenter le marché civil sous le nom de M1927.
Le M1928 sort une année plus tard. Également appelé Navy Model, il est équipé d'une garde horizontale sur la plupart des modèles et reçoit une sangle.
En 1943 pour répondre aux contraintes de la guerre, le M1 est mis en production. L'arme est simplifiée, elle est désormais opérée directement par le recul, elle ne reçoit plus que des chargeurs droits de 20 ou 30 coups. Elle sera suivie d'une version encore plus simple nommée M1A1.
La Thompson usinée était une arme de bonne qualité mais chère à produire, très lourde et d'une portée utile limitée à environ 50 mètres. L'une des toutes premières armes du genre, c'est un pistolet mitrailleur médiocre en comparaison des modèles ultérieurs comme le MP40 de l'armée allemande. Sa capacité au tir automatique demeurait pourtant un gage d'efficacité pour les engagements à courte portée bien que les unités américaines lui préféraient le fusil semi-automatique Garand M1 plus précis et bénéficiant d'une bien meilleure portée ou encore la carabine M1 également semi-automatique, beaucoup plus légère et maniable et d'une portée, qui bien que limitée par rapport à un fusil, était quatre fois supérieure à celle de la Thompson.
Autres sens de « prohibition »

Lexicologiquement, la prohibition de quelque chose signifie l'interdiction de sa présence ou de son usage. Ceci n'est pas toujours le fait des lois ou d'un gouvernement, comme les écoles qui peuvent par exemple prohiber le port des jupes courtes.
En ce qui concerne l'alcool, le terme « prohibition » en jargon juridique, fait aussi référence aux autres lois interdisant la vente et la consommation d'alcool, en particulier, des lois locales qui ont un effet identique. Le 21e amendement, qui a annulé la prohibition nationale aux États-Unis, donne explicitement aux États le droit de limiter ou interdire l'achat et la vente d'alcool. Ceci a mené à une mosaïque de lois, par lesquelles l'alcool peut être légalement vendu dans certains endroits mais pas dans toutes les villes ou tous les comtés d'un État.


États-Unis

Le premier État à limiter les ventes de boissons alcoolisées fut le Maine en 1851. En 1855, 13 États avaient établi la prohibition. Ils étaient appelé les dry states (États secs).
La prohibition fut établie à l'échelle nationale par le 18e amendement de la Constitution (ratifié le 29 janvier 1919) et par le Volstead Act (établi le 28 octobre 1919). La prohibition débuta dès le 16 janvier 1920, lorsque le 18e amendement prit effet. Le Volstead Act fut amendé afin d'autoriser les boissons peu alcoolisées comme les bières légères (ne titrant pas plus de 3,2 % d'alcool, 4 % en volume) grâce au Blaine Act du 17 février 1933. Le 18e amendement a été retiré au cours de la même année par la ratification du 21e amendement de la Constitution.

Genèse

La prohibition de l'alcool fut soutenue par les pasteurs, qui voulaient moraliser la vie des plus pauvres et par les femmes qui associaient alcoolisme et violences conjugales. Avant de devenir une loi, la Prohibition fut revendiquée par une partie du « mouvement pour la tempérance » (temperance movement), un mouvement actif aussi dans le Canada proche, qui souhaitait que l'alcool fût rendu illégal. Les premières Ligues de tempérance firent leur apparition à la fin du xviiie siècle. Lyman Beecher, pasteur presbytérien du Connecticut, se mit à haranguer ses concitoyens contre la consommation d'alcool en 1825. La Société Américaine de Tempérance fut formée en 1826. Dès la première moitié du XIXe siècle : le Maine instaure la prohibition ; en 1855, 12 États avaient rejoint le Maine dans la prohibition totale. Il y avait alors les « États secs » (Dry States), les États sans prohibition étaient les « États humides » (Wet States).
Dans les années 1870, des femmes organisèrent des manifestations devant les bars et les saloons. La WCTU fut créée en 1873 à Evanston, Illinois1. La WCTU s'intéressait également aux questions de société (travail, prostitution, santé publique et suffrage des femmes). Frances Willard, 2e présidente de la WCTU, milita pour l'émancipation des femmes, le droit de vote des femmes et la prohibition de l'alcool ; ses talents d'organisatrice et d'oratrice firent progresser la cause de la prohibition. Dès la fin des années 1880, l'association possédait des lobbyistes à Washington DC. En 1918, la WCTU compte quelque 250 000 membres. L'Anti-Saloon League of America (ASL, Ligue américaine contre les saloons) fut fondée en 1893. Sous la direction de Wayne Wheeler, elle a mobilisé la coalition religieuse pour faire passer des lois au niveau local et des États. En 1905, trois États américains avaient déjà interdit l'alcool. En 1912, le nombre de ces États passa à neuf, et en 1916, la prohibition faisait déjà partie de la législation dans 26 des 48 États composant les États-Unis.
La plupart des brasseries américaines étaient dirigées par des Allemands ou descendants d'Allemands[réf. nécessaire]. Le mouvement prohibitionniste fut encouragé par le sentiment anti-allemand pendant la Première Guerre mondiale. L'alcool ne devait pas détourner les Américains de leur but, remporter la victoire. Le 22 décembre 1917, le 18e amendement à la Constitution fut proposé au Parlement ; il fut adopté en 1919 par 36 états. Il interdisait la fabrication, la vente et le transport des boissons qui contenaient plus de 0,5 p. 100 d'alcool, à l'exception des breuvages médicaux, du vin pour la messe, des boissons préparées à la maison. La consommation d'alcool n'était pas interdite.
Dès la parution du Volstead Act, la forte demande des consommateurs américains ne resta pas sans réponse. L'existence d'un grand marché potentiel suscita l'intérêt au Canada voisin ainsi qu'en Europe. Le commerce d'exportation, parfaitement légal, s'organisa à partir des « têtes de pont » que furent les grandes distilleries canadiennes, les possessions britanniques des Bermudes, des Bahamas et du Belize, mais aussi Saint-Pierre et Miquelon, cet archipel étant un territoire français où convergeaient les alcools canadiens, français et britanniques, avant d'être chargés sur les « rum runners » en vue d'être introduits sur le continent voisin.

Conséquences


Le 21 Club à New York : un speakeasy pendant la Prohibition


Ordonnance médicale pour obtenir de l'alcool


Destruction d'alcool pendant la Prohibition


Al Capone en 1931

Les forces de l'ordre furent chargées de détruire le matériel des distilleries ou brasseries, de contrôler les frontières.
Les effets de la prohibition furent inattendus : certains bars se reconvertirent dans les sodas ou les bières sans alcool. Les populations urbaines, en particulier dans le Nord-Est du pays, résistèrent à l'interdiction de l'alcool : à New York par exemple, on comptait plusieurs dizaines de milliers de « speakeasies ». Les night clubs étaient les symboles des roaring twenties avec leurs fêtes et l'épanouissement du jazz. Les caves et les passages secrets souterrains comme ceux du 21 Club sur la 52e rue à New York furent aménagés. Les moonshines étaient des distilleries clandestines qui produisaient de l'alcool frelaté. En outre, on pouvait obtenir de l'alcool légalement par une ordonnance médicale (whisky médicinal).
On notera que dans les années 1890, l'éthanol était le premier carburant utilisé par les voitures. Cet alcool servait de carburant pour les engins agricoles, les locomotives et les voitures, que ce soit en Europe ou aux États-Unis. En 1919, la police de la prohibition détruisit les distillateurs d'alcool de maïs, qui servaient aux fermiers à produire à faible coût leur carburant d'éthanol. Les dépenses supplémentaires pour se procurer de l'éthanol carburant forcèrent les agriculteurs à se tourner vers le pétrole, qui était bon marché à l'époque.
La production d'alcool étant tombée dans des mains criminelles ou étant assurée par des fabricants clandestins échappant à tout contrôle, la qualité du produit final variait grandement. Ainsi, de nombreux cas de buveurs souffrant de cécité ou subissant des lésions cérébrales graves furent répertoriés après l'ingestion d'un « bathtub gin » concocté à partir d'alcool industriel et autres poisons chimiques. Un incident resté dans les mémoires est lié au brevet médical (patent medicine) du gingembre de Jamaïque (Jamaica ginger), plus connu par ses consommateurs sous le nom de « Jake ». Il possédait un très fort degré d'alcool et permettaient à ceux qui consommaient ce médicament de contourner l'interdiction de l'alcool. Le Département du Trésor américain exigea des modifications dans la formule de ce dernier pour le rendre imbuvable. Certains revendeurs de Jake, peu scrupuleux, altéraient leur produit avec un plastifiant industriel pour tenter de contourner les tests gouvernementaux. En conséquence, des dizaines de milliers de victimes ont souffert de paralysie des mains et pieds, très souvent de manière permanente. La distillation amateur de liqueur n'était pas sans danger pour le producteur lui-même, le matériel de distillation trop primitif explosant parfois, provoquant incendies et ravages.
Beaucoup de notables et politiciens américains admirent posséder de l'alcool durant la prohibition. Le 21 Club de New York était fréquenté par le maire de la ville Jimmy Walker. Cette antinomie entre la législation et les pratiques couramment admises nourrit un mépris important et répandu de la population pour les autorités de l'État, ces dernières étant considérées comme hypocrites. La satire prit de multiples formes, incluant de célèbres films comme ceux des Keystone Cops. Certaines personnalités d'exception trouveront grâce aux yeux de la population américaine. Ainsi en va-t-il des activités d'Eliot Ness et de son équipe de choc composée d'agents du Trésor, surnommée « Les Incorruptibles » (The Untouchables en anglais). Une autre exception sera le duo Izzy Einstein et Moe Smith, agents de la prohibition à New York, simplement surnommés « Izzy and Moe ». La presse américaine couvrira largement les qualités de ces rares exemples de probité : l'honnêteté proverbiale de Ness, alliée à son talent pour les relations publiques, les méthodes plus excentriques et plus déguisées mais cependant hautement efficaces de Izzy and Moe.
La prohibition fournit une opportunité alléchante pour le crime organisé de mettre sur pied des filières d'importations, des fabriques ou encore un réseau de distribution illégal de boissons alcoolisées aux États-Unis, notamment au travers des speakeasies. À Chicago, les Genna, famille d'origine sicilienne et Al Capone furent à la tête de ces trafics d'alcool, renforçant grandement son empire criminel grâce aux profits des ventes illégales d'alcool. Eliot Ness s'opposera à Capone, dans un combat devenu légendaire. Il ne réussira cependant pas à faire tomber le criminel pour des méfaits graves (vente d'alcool ou meurtre), mais devra recourir à l'invocation des « privilèges indissociables au droit de la personne » pour faire tomber Al Capone sous le coup d'une loi fédérale, contournant les juridictions législatives (les juges corrompus protégeant Capone au niveau local). Celui-ci se verra imposer la peine maximale (10 ans) pour fraude fiscale. Au total, les lois de Prohibition furent peu appliquées. Il y eut plusieurs arrestations, mais peu de condamnations. Plusieurs facteurs expliquent cette inefficacité : d'abord les policiers et les juges étaient corrompus. Ensuite, l'Etat fédéral manquait de moyens pour appliquer la prohibition : les frontières des États-Unis sont en effet immenses.
Beaucoup de problèmes sociaux furent attribués à l'ère de la prohibition. Un marché noir de l'alcool, rentable et souvent violent, s'est épanoui. Le racket surgit quand de puissants gangs corrompirent les agences dont la mission était d'assurer la prohibition. Les boissons les plus alcoolisées gagnèrent en popularité car leur pouvoir éthylique les rendaient plus rentables pour faire de la contrebande. Faire respecter la prohibition eut un coût peu élevé, tout comme l'absence du revenu des taxes sur l'alcool (environ 500 millions de dollars américains annuellement pour l'ensemble du pays) a durement entamé les réserves financières de l'État américain.
La prohibition a eu un impact notable sur l'industrie de l'alcool au sens large au sein des États-Unis. Au moment où la loi fut abrogée, seule la moitié des brasseries d'avant la prohibition restaient encore ouvertes. La plupart des petites brasseries furent éliminées pour de bon. Étant donné que seules les brasseries industrielles survécurent à la prohibition, la bière américaine en vint à être méprisée, cette dernière ne présentant aucun caractère, si ce n'est celui d'être un produit de consommation de masse. Les connaisseurs de la boisson se plaignent de la faible qualité autant que du manque de variété dans la production. Certains jugent qu'il fallut attendre les années 1980 pour considérer qu'un minimum de savoir-faire a été réacquis par les brasseurs américains[réf. nécessaire]. Fred Maytag est traditionnellement crédité pour le début du renouveau de la tradition du brassage de la bière aux États-Unis. C'est la révolution des microbrasseries qui sortit la brasserie américaine de son état de complète décadence

La prohibition a aussi provoqué la cécité, voire la mort de nombreux Américains. La distillation sauvage d'écorce de bois entraîne la synthèse de méthanol, qui comme l'éthanol provoque l'ivresse, mais détruit notamment le nerf optique puis tout le système nerveux. Ces incidents ont majoritairement été causés par l'ignorance des propriétés de ce composé, mais certains affirment que le gouvernement américain serait impliqué dans l'empoisonnement d'alcool industriel2 qui était souvent volé pour la contrebande. On estime le bilan de la consommation de méthanol à plus de 10 000 morts.
La fin de la prohibition

Les opposants comme l'Association Against the Prohibition Amendment (AAPA, Association contre l'amendement de la prohibition) avancèrent plusieurs arguments : la limitation des libertés individuelles, l'inefficacité de la loi, le manque à gagner sur les taxes et l'augmentation du chômage, une question importante avec la crise économique des années 1930.
En avril 1933, le président Franklin Delano Roosevelt abrogea le Volstead Act qui définissait la prohibition, ce qui permit à l’État de lever de nouvelles taxes.

Quand la prohibition cessa, le crime organisé perdit une part importante de ses revenus liés au marché noir d'alcool, conséquence directe de la concurrence des boissons alcoolisées en vente libre à des prix modérés. Il se recycla alors dans la vente d'autres drogues illégales, les jeux et la prostitution. D'un certain point de vue, la lutte contre les drogues modernes a été comparée à la prohibition.3 Ce dernier argument ainsi que la validité de l'analogie est cependant critiqué.
Après le retrait de la loi fédérale, certains États continuèrent à imposer la prohibition, comme l'Oklahoma, le Kansas et l'État du Mississippi qui étaient toujours « secs » en 1948. L'État du Mississippi, au sein duquel l'alcool fut rendu illégal dès 1907, fut le dernier État à procéder au retrait de la prohibition, en 1966.

Canada

C'est la province de l'Île-du-Prince-Édouard qui fut la première à voter une loi en 1900 prohibant l'alcool et la dernière fut le Québec, en 1919, et pour à peine quelques semaines.
Les provinces ont ensuite abrogé ces lois au cours des années 1920. Le Québec fut la première province à retirer sa loi dès 1920, n'imposant la prohibition que sur la période 1919-1920, tandis que celle de l'Île-du-Prince-Édouard fut la dernière à abroger sa loi de prohibition en 1948.
Dans la culture populaire

La prohibition a inspiré un certain nombre d'oeuvres de fiction, parmi lesquels :
Les Incorruptibles (The Untouchables), une série télévisée américaine de Quinn Martin diffusée de 1959 à 1963.
Les Incorruptibles, un film de Brian De Palma (1987).
Homer, le baron de la bière, un épisode des Simpson qui parodie le marché illégal d'alcool et la prohibition.
Sammy, une série de bande dessinée belge se déroulant aux États-Unis sous la prohibition.
Il était une fois en Amérique de Sergio Leone
Sliders Un monde incorruptible (Série télé)
Boardwalk Empire (Série télé)
Miller's Crossing (film, 1990, titre français: « Un cadavre sous le chapeau ») de Joel et Ethan Cohen
Smooth Criminal clip de Michael Jackson se déroulant dans un bar clandestin sous la prohibition.
Al Capone (17 janvier 1899 à Brooklyn, New York – 25 janvier 1947 à Miami Beach en Floride, États-Unis), de son vrai nom Alphonse Gabriel Capone et surnommé Scarface, est le plus célèbre des gangsters américains du xxe siècle. Il fut le parrain de la mafia de Chicago de 1925 à 1932.
Personnage emblématique de l’essor du crime organisé dans les États-Unis de la Prohibition, il a contribué à donner à Chicago durant les années 1920 et 1930, sa triste réputation de ville sans foi ni loi.