Tout savoir sur l'airsoft

L'ENTREPOT DES GUERRIERES LILIFOLIES AIRSOFT
CONNAITRE LE MONDE DE L'AIRSOFT


Vous ne connaissez pas l ' Airsoft ?
                                             Vous n'avez jamais entendu parler des pistolets à billes, ces petites répliques qui tirent des petites billes en plastique ou Bio-dégradables 6mm ? 
Vous trouverez ci-dessous absolument tout ce que vous désirez savoir sur l'Airsoft et sa pratique. 


Qu'est ce qu'un Airsoft ?
Retrouvez toutes nos astuces, aides, dépannages, entretiens des répliques ici
                                                                                                    un mot technique vous échappe ?  Consultez le lexique ici
L'Airsoft, comme son nom l'indique AIR et SOFT :

Propulsion douce par Air comprimé de billes de diamètre 6 mm le plus souvent, parfois 8 mm à l'aide de répliques dont la puissance est comprise entre 0.08 et 2 joules.
Le moyen de propulsion des billes peut être par ressort, électrique ou à gaz en mini bonbonne ou en cartouche de Co2.
Il s'agit de répliques, fabriquées ou non sous licence à l'échelle le plus souvent, offrant un réalisme surprenant, les fabricants s'ingéniant à s’approcher le plus fidèlement possible des originaux.
Les répliques sont le plus souvent fabriquées en A.B.S. et métal, elles peuvent porter le sigle ou les sigles de marques comme Colt, Smith et Wesson, Taurus, par exemple, ce qui leur donne un cachet supplémentaire.
Leurs prix varient de quelques euros, à plusieurs centaines d'euros... à vous de choisir celle qui vous convient.


Quelles billes utiliser ?


Les répliques propulsent donc des billes de plastique de 6 mm. Plus rarement de 8 mm, les répliques de ce calibre étant rares.

Un calibre de 6 mm ? Pour être plus précis : 5.95 mm, le plus souvent avec une tolérance, les billes d'une même fabrication n'ayant pas exactement le même calibre dans un même paquet ! 
La tolérance : plus elle est faible, meilleure est la bille. Pour exemple, une tolérance de 0.01 est meilleure que 0.02 ou 0.03. 

Une tolérance de 0.01 indique que les billes d'un même sachet ont un calibre allant de 5.94 à 5.96 ! Important à connaitre lorsqu'on utilise un canon de précision.

En optant pour une bille de 6 mm chez Lilifolies, vous ne vous trompez pas. Attention, éliminez les billes vendues le plus souvent en magasin de jouet ou en solderie. Ces billes, imparfaites, bloquent et endommagent les répliques. Elles ne sont de plus, pas vendues moins chères que chez Lilifolies !

Les billes varient également par leur grammage. De 0.12 grammes à 0.40 grammes, voir plus.

Une réplique plus puissante utilise une bille plus lourde.

Les billes lourdes sont le plus souvent utilisées pour le tir en Sniping. ( Tir de précision sur cible ). Les billes plus légères, donc par des répliques moins puissantes ( en général les AEG à 0.5 joule maxi ). Utiliser une bille plus lourde n'endommage pas la réplique, elle sera propulsée moins loin, tout simplement.

LILIFOLIES vous recommande l 'utilisation de billes biodégradables.


Les Airsoft sont-ils des armes ?

Absolument pas ! 

Le terme d'arme est totalement banni du langage des joueurs. 

Nous ne souhaitons pas que l'Airsoft soit associé à la violence, à la guerre, il ne s'agit là que d'une simulation, les parties étant le plus souvent basées sur des scénarios.

L' airsoft est classé en 8ème catégorie, c'est à dire qu'il ne nécessite aucun permis, ni déclaration, il suffit juste d'être majeur .

Il est simplement interdit de se promener dans les lieux publics avec une réplique : prévoyez une mallette pour le transport, les répliques ne doivent jamais demeurer apparentes.

Ce ne sont pas des jouets non plus, le terme est aussi proscrit même si certains préfèrent employer l'association " jouets pour les grands ". 

Leur seul et unique nom : Réplique.



L'Airsoft est-il dangereux ?


Si l'on observe les règles de sécurité essentielles, les répliques à billes ne sont pas dangereuses.

On se souvient tous des marrons lancés dans la cour des écoles, les lance-pierres et autres projectiles . . . bien plus dangereux pour nos enfants, et ce, sans aucune réglementation . . . 

La puissance de 0.5 joule équivaut à une balle de tennis que l'on laisse tomber d'une hauteur de 2 mètres.

  • Ne pas tirer à bout portant.
  • Ne pas tirer sur une personne qui n' est pas concernée.
  • Ne pas tirer contre un mur sans lunette.
  • Rendre les répliques non accessibles aux mineurs.

Soyons responsables.




 Voir nos conseils de sécurité ?




A qui est destiné l'Airsoft ?


Selon le décret de 1999, la vente d'une réplique dépassant la puissance de 0.07 joule est interdite à la vente aux mineurs.  Si l'on observe les règles de sécurité essentielles, les répliques à billes ne sont pas dangereuses.


En achetant ches Lilifolies-Airsoft, vous vous engagez à ne pas confier une réplique Airsoft dont la puissance dépasse 0.07 joule à un mineur.


Les lunettes oculaires spécialement destinées à l'airsoft sont obligatoires que vous jouez seul ou en groupe.




Comment joue-t-on ?

Plusieurs possibilités, selon les gouts de chacun... La règle essentielle étant le fair-play. 

  • En équipe, des parties sont organisées par des associations, scénario ou non, l'inscription est possible facilement individuellement ou former une " team ", équipe ou un groupe pour y participer et se confronter à d'autres associations. 
  • En petit groupe, ou entre copains en prenant soin de s'équiper correctement de lunettes de protection.
  • En concours de tir sur cible entre amis. 
  • En collectionneur, les répliques étant très proches des vraies armes.

En résumé, le jeu de l' Airsoft reste une activité ludique, qui permet de se contrôler, faire monter l'adrénaline du jeu, obtenir l'esprit de groupe, l'engouement , le plaisir . . .

La violence et le désir de faire mal sont totalement proscrits.


Les pièces d'une Gearbox ( MODÈLES AEG )


Les différentes répliques :


Les répliques à gaz :



  • GBB (Gas Blow-Back) : Leur principe de fonctionnement repose sur le principe du semi-automatique, chaque pression sur la détente provoque la percussion d'une valve qui va libérer une partie du gaz. Celui-ci va propulser la bille et actionner un bloc pompe qui va avoir pour effet de ramener la culasse en arrière puis en avant au moyen d'un ressort de rappel. Ceci permet l'introduction d'une nouvelle bille dans la chambre de tir. Étant donné leur principe actif (le gaz, souvent un réfrigérant ou un dérivé du propane à l'état liquide), ses performances (puissance notamment) sont fortement influencées par la température ambiante. En effet, en dessous de 0 °C ou par faible température, presque aucun GBB ne fonctionne correctement, le gaz n'ayant pas la possibilité de se dilater correctement. Ces répliques peuvent soit tirer en coup par coup (semi-automatique) ou en rafales (automatique) suivant leur type et leur mécanique interne. Les mécanismes GBB ont l'intérêt du réalisme en simulant le recul de la culasse de la réplique. Mais contrairement aux armes réelles, le canon a plutôt tendance à plonger lors du tir (alors qu'il se cabre sur une arme réelle). Cela s'explique par le fait que la quantité de mouvement du projectile est minime. L'effet mécanique du gaz consiste essentiellement à projeter la culasse vers l'arrière, l'effet de recul s'appliquant alors au reste de la réplique et provoquant son pivotement vers l'avant.
  • NBB (Non Blow-Back), parfois GNB (Gas Non-Blowback) : Réplique dont la culasse n'effectue pas un mouvement d'aller retour lors du tir. Le système est simplifié a l'extrême : ici le gaz ne sert qu'à propulser les billes. La culasse n'étant plus mobile, il en résulte une économie en gaz non négligeable qui permet de tirer beaucoup plus de billes. Le chargement des billes s'effectue par un système mécanique actionné par la détente de la réplique, ce qui explique la relative dureté de la course de détente. Ces répliques ne tirent qu'en semi-automatique, puisque les modes de tir automatique requièrent un mouvement de chargement.
  • CO2 : Les répliques utilisant du dioxyde de carbone, notamment certaines répliques automatiques, l'air étant contenu dans des bouteilles similaires à celles employées au paintball, des sparklets. Les répliques à CO2 peuvent avoir une culasse mobile (type GBB). À noter que certaines de ces répliques étaient très puissantes (environ 400 fps) et sont souvent interdites en partie d'intérieur (CQB).
  • Lance-grenades : Certains AEG peuvent être équipés de lance-grenades, notamment les M16 et dérivés, les G36, les AK47 et dérivés et les tous nouveaux SCAR. Ces accessoires se fixent de 2 manières différentes suivant les modèles : 
    • Soit directement sous le canon à la place du garde main (démontage partiel souvent nécessaire)
    • Soit sur un rail au standard 20 mm attaché au garde main (rapidement détachable)
  • Les grenades fonctionnent selon le principe de la chevrotine et sont alimentées par du gaz. Les billes sont placées dans des tubes situés à l'avant de la grenade (de 18 à 200 billes dans 12 tubes en général), et la grenade est insérée dans le lance grenade. La visée est relative car les billes retombent vite, le système n'étant pas équipé de hop-up. Certaines grenades tirent des grosses balles en caoutchouc ressemblant à des flashballs, mais cette variante est extrêmement rare.


 Les répliques manuelles :



  • Les répliques manuelles (dites spring, littéralement "à ressort") : le réarmement est manuel (après chaque tir). Ce principe est utilisé principalement sur les répliques de fusils à pompes et pistolets.
  • Les bolts ou répliques de précision : limités en billes mais ayant une plus grande portée/précision, ils fonctionnent sur le principe des spring et bénéficient généralement d'améliorations installées par les joueurs, comme un canon dit "de précision", un ressort de puissance et toutes autres pièces utiles. Ils sont relativement peu bruyants mais leur cadence de tir est limitée, et la force employée pour réarmer leur ressort à chaque tir augmente proportionnellement à la force du ressort utilisé. Ces répliques de fusil de précision peuvent avoir une puissance allant jusqu'à 2 joules, limite légale en France.


Les répliques électriques:



Le lanceur automatique AEG (Automatic Electric Gun) ou AEP (Automatic Electric Pistol) pour les réplique d'arme de poing. Ces répliques éjectent les billes en rafales grâce à un système électrique relativement simple contenu dans un composant appelé gearbox : un moteur électrique entraîne des engrenages, entraînant eux-mêmes un piston qui va comprimer un ressort. À la fin du cycle, les engrenages relâchent le piston qui va, par la détente rapide du ressort, comprimer un volume d'air plus ou moins grand suivant le cylindre installé.

Ces répliques permettent une utilisation soutenue et une autonomie assez élevée en fonction de la puissance et la capacité de la batterie utilisée. Leur puissance est modifiable par simple changement du ressort, mais le renforcement de nombreuses autres pièces peut s'avérer nécessaire afin de conserver la fiabilité de la réplique et éviter les casses.


Histoire de l'Airsoft :

Interdiction des armes à feu au Japon

Au Japon, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la nouvelle constitution réglemente la détention des armes à feu pour la population civile suite au traité de paix imposé par les Américains. La réglementation est tellement stricte qu'il est pour ainsi dire impossible d'avoir une arme à feu chez soi et encore moins une arme de guerre dans un but de collection, y compris les armes neutralisées, qui sont au demeurant les plus chères au monde, la neutralisation coûtant souvent 5 fois le prix de l'arme en elle-même.

Or, il y a une forte demande de la part des collectionneurs de posséder des armes fussent-elles en plastique par manque de moyens ou par manque d'armes neutralisées.
À la fin des années 1960 apparaissent grâce à la firme Maruzen, qui fut pionnière en la matière, des répliques d'armes coulées en plastique totalement inertes, spécialement pour la collection. Parfois ces répliques étaient faites en résine et métal avec des parties fonctionnelles comme les vraies. Mais pour respecter la législation, ces répliques d'armes ne pouvaient pas tirer de balles réelles .


Les premières répliques fonctionnelles

Vers le milieu des années 1970 et en respectant les lois japonaises, imposant l'impossibilité de transformation d'un objet en arme a feu, des techniciens et ingénieurs débutent la transformation, voire la fabrication, de ces répliques d'armes inertes en répliques d'armes pouvant tirer des projectiles non dangereux, le tout utilisant de l'air comprimé. Le choix se porte alors immédiatement sur les billes de 6 millimètres.

À cause de la loi japonaise ces "lanceurs" ne peuvent pas développer plus de 2 joules en sortie de canon. Aux vues de l'engouement de certains pour beaucoup de ces "lanceurs répliques d'armes", qui ont les mêmes fonctionnalités que les vrais armes, des jeux opposants 2 équipes voient le jour sous le nom de Survival Game ou Wargame. Les répliques prennent alors le nom d'airsoft guns. Des ingénieurs fort connus encore aujourd'hui sont issus de cette époque, tel Tanio Kobayashi.


Les problèmes des répliques à gaz

Le problème avec les lanceurs d'époque était l'encombrement des bouteilles à air comprimé utilisées afin de faire tirer les répliques. Parfois des bonbonnes internes sont réalisées dans les répliques voire les chargeurs, améliorant le réalisme. Mais l'utilisation de l'air à haute pression demande beaucoup de sérieux et réserve alors ces répliques à un petit groupe de passionnés.

À la fin des années 1980 toutes les répliques d'airsoft fonctionnent au gaz basse pression (10 bars) ou à l'air comprimé. Les bonbonnes (en airsoft, appelées "sparklets") ne mesurent pas plus de 5 cm contiennent du CO2 et se logent dans la poignée des pistolets ou les chargeurs et tirent 250 coups sans le recul de la culasse et 80 coups avec le recul de la culasse pour plus de réalisme. Tout cela dépend néanmoins du poids de la culasse (plus celle-ci est lourde, plus il faut de gaz pour la faire bouger), faisant ainsi varier le nombre de coups possibles avec une seule charge de gaz.

La plupart des répliques à gaz utilisent cependant un dérivé du butane contenant un additif (lubrifiant souvent). Ce gaz est contenu dans des bombonnes allant de 450 ml à 1 l, que l'on utilise pour remplir les réservoirs contenus dans les chargeurs des répliques (la bouteille n'est plus solidaire du lanceur, désormais). L'inconvénient est l'autonomie réduite et la puissance plus faible que le CO2, sans compter le fait qu'il faille transporter la bouteille sur soi pour recharger son lanceur durant la partie, ces bouteilles ayant approximativement le gabarit d'une bouteille d'eau moyenne. Pour le CO2, il faut également transporter les cartouches (métalliques) qui font un bruit très reconnaissables en s'entrechoquant, à moins de les disposer séparément, par exemple sur une cartouchière pour munitions de calibre 12. Il est en outre plus long et compliqué de recharger un lanceur à CO2 qu'un lanceur à gaz butane.
Toutefois, pour les aficionados du réalisme ou par simple sens pratique, il existe de petites réserves de gaz ayant l'apparence de grenades de tous types et modèles (offensive, défensive, grenade de saturation sensorielle "flashbang"...). Ces réserves permettent de remplir plus ou moins cinq chargeurs selon leur contenance. Le principe est de transférer le gaz contenu dans une bouteille dans cette grenade de la même manière qu'on le ferait pour un chargeur, offrant ainsi deux principaux avantages :
le joueur dispose d'une réserve de gaz plus facile à transporter qu'une bouteille d'un litre cet objet ne portera pas préjudice au réalisme d'une tenue, voire lui apportera un certain cachet


L'arrivée des répliques électriques

Une réplique électrique appelé AEG d'un MP5-SD5

Une réplique de MP5-A2-TLF modifié (red-dot, laser, coupleur de chargeurs, sangle, garde main tactique d'origine)
Dans les années 1980, Tokyo Marui, société japonaise alors spécialisée dans le modélisme bas de gamme, se lance dans le secteur de l'airsoft en produisant des répliques d'armes utilisant la technologie des voitures électriques télécommandées. L'air comprimé est alors fourni par un piston poussé par un ressort, lui-même armé par un système d'engrenages entraînés par un moteur électrique au sein d'une "gearbox". L'énergie nécessaire à la propulsion des billes est alors tirée d'une batterie d'accumulateurs. La facilité d'utilisation et d'entretien de ce type de réplique est telle que c'est le principal déclencheur du succès de l'activité.

Tokyo Marui a commencé avec la fabrication du FAMAS français (qui est toujours utilisé à ce jour, car il est d'une grande fiabilité et offre des performances très honorables selon les critères actuels), et connaît un franc succès. Suivent alors rapidement la gamme des M16A1 et M16 VN (Vietnâm), puis le CAR-15 et le XM 177E2 ainsi que le H&K MP-5 pour étendre ensuite sa gamme de produits à plusieurs dizaines de répliques.

En 1993, Tokyo Marui invente et fait breveter le Hop-up. Ce système permet d'augmenter la portée des billes sans augmenter la vitesse de sortie de ces dernières. Le système s'appuie sur l’effet Magnus, découvert par le physicien allemand Heinrich Gustav Magnus (1802-1870), qui permet notamment d’expliquer les effets de balle dans le sport. Le système permet, grâce à une pièce de caoutchouc de frotter la bille au moment de sa propulsion, la faisant tourner sur elle-même et tel un lift au tennis permettant ainsi de la faire "voler".



Informations diverses :

Les billes :

Les Nouvelles Guerrières sont attachées à leur environnement, nous vous recommandons les billes Bio - dégradables

Billes d'airsoft de 0,12 grammes

Les billes d'airsoft ou bbs ont un diamètre de 6 mm (ou 8 mm sur certains modèles produits par Marushin). Généralement, les billes sont biodégradables fabriquées à base d'amidon de maïs ou encore d'un mélange de résine et de fragments d'orge. En 2009 a eu lieu une polémique dans le milieu de l'airsoft sur l'utilisation de ces billes "bio", qui ne s'avèrent, dans la plupart des cas, pas plus écologiques que les billes en plastique. La durée de décomposition est globalement la même, seul le type de résidus varie selon la composition des billes.

Il existe différentes qualités de billes et différents grammages allant de 0,12 g à 0,45 g et même plus. Pour un AEG classique, on utilise principalement des grammages entre 0,20 g et 0,25 g, les billes lourdes sont plutôt réservées aux tirs de précision. La vitesse de sortie baisse proportionnellement à l'augmentation du poids de la bille[1], mais sa stabilité dans l'air s'en trouve accrue. Elle permet ainsi d'avoir une trajectoire plus stable et une résistance au vent plus élevée (ce qui représente un intérêt non négligeable lorsque l'on tire avec un lanceur "manuel" à ressort encore appelé "spring", d'une cadence de tir très faible). Le choix du grammage est choisi selon le type de réplique et des conditions. On choisira de préférence un grammage léger pour les répliques peu puissantes (pistolets à ressort par exemple) afin d'augmenter leur portée, un grammage moyen pour les répliques ayant un mode de tir à répétition (fusils d'assaut, mitraillettes, certains pistolets) pour accroître la précision, cette dernière étant la faiblesse des armes automatiques, un grammage lourd pour les répliques puissantes manuelles (fusils sniper, fusils à pompe, etc.) pour avoir un maximum de précision tout en conservant une portée élevée due à la plus grande puissance de ces répliques.

Mais il y a aussi les condition de jeu qui peuvent être un facteur de choix de grammage des billes :

  • le vent déviant plus les billes légères, on peut utiliser un grammage plus élevé pour ces conditions.
  • le type de terrain, s'il est court les échanges de tir seront rapprochés, d'où le fait d'avoir des billes plutôt lourdes pour augmenter la précision en dépit de la puissance, a l'inverse si le terrain est vaste, les échanges de tir se feront souvent a distance et l'on préfère des billes plus légères pour augmenter la portée de la réplique en sacrifiant de la précision. Évidemment, le choix des billes est au bon vouloir de l'utilisateur qui choisira le type de billes qui lui conviendra le mieux.





Les contrôles :


  • Chronographe ou "Chrony" : il sert à calculer la vitesse des billes, et par ce biais, à déduire (selon la masse de la bille) la puissance développée par les lanceurs. La vitesse maximale généralement autorisée d'une bille de 0,20 g est de 350 fps pour les lanceurs automatiques, 400 fps pour les semi-automatiques et 450 fps (137 m/s) pour les répliques de tir de précision.
Notons que cette réglementation peut varier d'une équipe ou d'une région à l'autre et qu'aucune fédération sportive ou association nationale ne réglemente officiellement les puissances maximales des catégories de répliques. Seule compte alors une approche de réalisme et de logique : nécessité de donner une portée supérieure a des catégories de répliques lourdes ou longue par rapport aux répliques de poing par exemple.

  • Le décret 99-240[2] exprime la puissance des répliques de manière légale, c'est-à-dire en joules qui est la mesure légale de l'énergie développée.




Les accessoires et customs :



Le custom (personnalisation de réplique) est de plus en plus à la mode depuis quelques années. Il consiste à effectuer des modifications plus ou moins importantes à sa réplique, allant de l'ajout d'une peinture pour camouflage ou d'une modification de la puissance à un remaniement complet de l'aspect esthétique et technique, débouchant le plus souvent sur des répliques à caractère unique. Des joueurs coréens ont ainsi créé de toute pièce un AEG très puissant à double canon doté d'une gestion électronique à affichage digital de la partie puissance. Les répliques les plus sujettes au custom sont les M16 et dérivés, du fait de leur popularité et du nombre extrêmement grand d'accessoires et pièces disponibles sur Internet et en magasin.

Un des customs les plus courants consiste à rajouter des accessoires ne nécessitant aucun démontage (ajout d'un appareil de visée électronique (red dot), ou d'un silencieux. Ensuite, vient l'ajout d'un RIS (Rail Integrating System), remplaçant généralement le garde main du lanceur. On peut alors y placer une lampe, un pointeur laser, une poignée, un lance-grenade ou tout autre accessoire plus ou moins utile.

Pour les plus bricoleurs et téméraires, il est possible de modifier la puissance d'un AEG en changeant certaines pièces internes comme que le ressort, les engrenages, le canon et toutes autres pièces nécessaires au bon fonctionnement de la réplique.




Mesures de sécurité


L'airsoft n'est pas une discipline dangereuse, à condition de respecter les quelques règles de sécurité élémentaires. Les associations disposent toutes d'un règlement dont voici les points les plus courants :

  • Afin d'assurer la protection des joueurs, une protection oculaire homologuée est obligatoire. On trouve des protections de plusieurs types : masque grillagé, masque intégral type paintball ou lunettes. Il est impératif que la protection utilisée soit prévue pour l'airsoft (et fort utile qu'elle soit anti-buée) ;
  • Les joueurs peuvent avoir l'obligation d'observer une distance minimale d'engagement selon les puissances des répliques utilisées ;
  • Beaucoup d'équipes s'accordent à interdire les tirs en aveugle, les rafales à courtes distances, la visée de la tête lorsque cela n'est pas nécessaire ;
  • L'utilisation de chaussures montantes afin de protéger les chevilles ainsi que des habits solides pour protéger le corps.



Règles du jeu


Le jeu est très tactique et est un sport d'équipe très riche en interactions. Il présente par ailleurs l'avantage d'être très complet en demandant un large panel de compétences.
Le but est de réaliser les objectifs d'un scénario fixé en début de partie : prise d'otage, escorte, prise de drapeau ou de bâtiment, élimination d'un VIP, déminage, évacuation de blessé... Pour réaliser leurs objectifs, les joueurs ont la possibilité d'éliminer temporairement les membres de l'équipe adverse. Le joueur qui se fait toucher par une bille doit crier « OUT » ou « touché ! » (hors-jeu) et retourner dans un poste de vie (point de respawn ou de réinsertion) ou rester hors-jeu pendant une durée déterminée.

Les joueurs peuvent également tenir un rôle : les plus courants sont celui du médecin (possibilité de "soigner" les joueurs éliminés), les ingénieurs, ou encore les snipers.
Il est à noter qu'un scénario préétabli n'est pas nécessaire pour jouer, certaines parties consistent simplement à "outer" tous les joueurs de l'équipe adverse, avec ou sans limite de temps.

Étant donné l'absence d'instance supérieure de règlementation en France, chaque équipe ou association locale de joueur adopte son propre règlement. On peut cependant noter des constantes : la limitation de la puissance des répliques en fonction de leur type et l'utilisation du "OUT" par exemple. D'autre part, le nombre pour ainsi dire infini de variantes possibles pour les scénario permet une grande variété de styles de jeu. On peut ainsi trouver des équipes axées sur la tactique et le côté réaliste (scénario inspirés de conflits armés réels) autant que des parties plus axées sur le jeu de rôle (scénario tournant autour de conflits réels ou fictifs, parfois futuristes, ou attribuant des rôles spécifiques à certains joueurs). Les parties d'airsoft peuvent s'inspirer de périodes de l'Histoire, de la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux conflits actuels tel que la guerre en Irak en passant par la Guerre froide ou la Guerre du Viet Nam. L'airsoft peut ainsi se rapprocher de la reconstitution historique par l'utilisation de répliques et vêtements conformes à l'époque représentée.




Airsoft et paintball


Les deux activités ont généralement un but ludique, cependant marquée par une approche de réalisme militaire généralement plus poussée pour l'airsoft, une impression que la grande majorité des joueurs de paintball ne veulent pas donner. La différence réside surtout dans les tenues vestimentaires camouflées que portent les airsofteurs et dans les lieux de jeu. Contrairement aux idées reçues, les lanceurs de type airsoft développent une moins forte puissance que les lanceurs de paintball grâce à la faible masse des billes.
Bien que certains joueurs évoluent en tenue de camouflage avec des marqueurs réalistes, le paintball se pratique habituellement sur des terrains de sport équipés d'obstacles gonflables, alors que l'airsoft se pratique sur des terrains privés de type naturel ou urbain. De plus, le paintball est véritablement un sport (avec des sponsors, des enjeux, des rencontres officielles et même une coupe du monde), là où l'airsoft reste un loisir (bien qu'il soit lui aussi peu à peu reconnu officiellement comme un sport dans certains pays).

On notera qu'un certain pourcentage d'équipes, tant en Belgique qu'en France, axent plus leurs parties sur les aspects « jeu de rôle » de l'airsoft que sur l'aspect « MilSim » (simulation militaire) bien que beaucoup d'associations ou équipe demandent un treillis spécifique pour pouvoir jouer avec eux avec des répliques spéciales (américaine par exemple). Une grande variété de styles est ainsi permise par les scénarios sur lesquels sont basés les séances de jeu.




Les équipes


Il existe de nombreuses équipes d'airsoft qui rassemblent des joueurs soit par affinités particulières ou alors par attachement à un style de jeu (MilSim par exemple). Ces équipes sont des associations de fait (non déclarées auprès de la Préfecture ou de leur Tribunal d'Instance), mais la création récente de la Fédération Française d'Airsoft amène de nombreuses équipe à revoir leur forme et à se transformer leur équipe en association déclarée.

Les équipes françaises tendent aujourd’hui vers une reconnaissance plus officielle en créant des associations loi 1901 souscrivant à des assurances, en se fédérant sous la bannière de la Fédération Française d'Airsoft (FFA), la Fédération Française de jeu de rôle Grandeur Nature (FédéGN) ou l'Union Française des Associations d'Airsoft (UFAA). Internet contribue largement à l’essor de cette discipline et les airsofteurs se rencontrent grâce aux divers fora nationaux ou régionaux.

Les présidents d'associations et/ou leur représentants devront constamment avoir avec eux la copie des statuts et déclaration de l'association, l'autorisation d'utilisation du terrain, les copies des décrets 95-589 du 6 mai 19953 et 99-240 du 24 mars 19992 qui sont les deux textes de loi qui concernent et régissent cette activité lorsqu'ils se trouvent en partie avec leurs membres.

Ces équipes peuvent avoir un code vestimentaire et matériel particulier donnant une identité visuelle à l'équipe lors des rencontres durant lesquelles deux ou plusieurs équipes s'affrontent.

Les airsofteurs ne sont néanmoins pas tous intégrés dans des équipes et il n'est pas rare de voir de nombreux joueurs évoluer pendant plusieurs années en dehors des équipes. Ces joueurs sont appelés des "joueurs freelance" ou "freelancers".




L'airsoft et la loi


L’airsoft est une activité légale dans la plupart des pays, cependant la législation n'est pas forcément la même partout. Par exemple l’Allemagne interdit les répliques automatiques (tirant en rafale), tandis que l’Indonésie interdit tout simplement cette activité.


En France

Les répliques d’armes qu’utilisent les joueurs d’airsoft ne sont pas considérées comme des armes au sens du décret de 1995. Mais elles sont soumises au décret no 99-240 du 24 mars 1992 qui réglemente la commercialisation des répliques d'armes à feu développant une énergie en sortie de bouche supérieure à 0,08 joule et égale ou inférieure à 2 joules. Ce décret réglemente la commercialisation de ces articles en interdisant la distribution par quelque moyen que ce soit : prêt, don, location, ou mise à disposition gratuite de répliques de plus de 0,08 joules aux mineurs. Un décret pris sur le fondement du code de la consommation, comme c'est le cas pour le décret no 99-240 du 24 mars 1992.

Selon la loi française, un lanceur de projectiles dont l'énergie développée en sortie de canon est supérieur ou égale à 2 joules est une arme de 7e catégorie conformément au décret 95-589 du 6 mai 19953. Les mesures de puissance s'effectuent généralement par rapport à la vitesse de sortie (FPS ou Feet Per Second) et au poids du projectile (bille de 0,20 gramme généralement utilisée pour référence). En effet il s'agit d'énergie cinétique.

Du point de vue du reste du matériel, l'usage des uniformes et d'effets militaires de toutes origines est largement répandu chez les joueurs, un zeste de jeu de rôle est souvent une des composantes des parties d'airsoft. Le port d'uniformes des unités et administrations tels que gendarmerie, police nationale, sont a proscrire puisqu'ils sont interdits, sinon fortement réglementés (port illégal d'uniforme, usurpation de qualité, usurpation de pouvoir) même si le jeu d'airsoft ne doit se pratiquer que sur le domaine privé.
La réglementation française interdit le transport visible et l'utilisation de répliques airsoft sur le domaine public : voies, routes, domaine forestier domanial ou communal et plus généralement tout terrain même privé dont l'accès serait ouvert au public. il faut différencier la notion légale de transport et de port tel que définie par le décret 95-589 du 6 mai 19953. Ainsi, il est possible de porter, dans le sens de transporter, une réplique sur soi c'est-à-dire dans un sac, une valise, une mallette.

Le transport est libre sous certaines conditions qui tiennent plus du bon sens et du respect de l'ordre public que de la réglementation applicable seulement aux armes véritables. De par l'aspect extérieur de ces objets et la forte ressemblance avec des armes réelles, il est conseillé d'opérer tout transport selon les normes minimales imposées par la loi en matière de transport d'armes.

En France, un commerçant ne peut vendre une réplique d'arme à un mineur que si celle-ci développe en sortie de canon une puissance inférieure à 0,08 joules.


En Belgique

En Belgique, toute réplique d'airsoft est une arme à air ou gaz qui est donc classée dans la catégorie arme en vente libre4 (anciennement arme de chasse et de sport5). La puissance est limitée à 7,5 joules dans le cadre de réplique courte. La vente des répliques est interdite aux mineurs.

Les exhibitions en public de particuliers ayant l'apparence de troupes militaires sont interdites (sauf exercices exécutés dans le cadre d'un sport reconnu par les communautés).
Le port d'une réplique est interdit sur la voie publique. Le transport d'une arme en vente libre n'est permis qu'à celui qui peut justifier d'un motif légitime.
Rien n'interdit la mise à disposition de répliques à des mineurs, que ce soit par leurs parents ou par des organisateurs.
La vente professionnelle est soumise à l'obtention d'un examen d'aptitude professionnelle comme armurier et d'une agrégation du gouverneur de la province où réside le point de vente.
On notera que suite à la reconnaissance en mai 2008 de l'Alliance Airsoft Belgïe (AAB) par le BLOSO comme "alliance sportive officielle de l'airsoft", l'airsoft est officiellement reconnu comme "sport amateur"6 en Flandre.


Au Canada

L'airsoft est autorisé aux majeurs, mais les répliques sont vendues en armurerie ou dans des sites spécialisés et les carcasses sont translucides. De ce fait, on trouve très peu de marques (Marui, ICS, G&G) et quasiment pas de répliques cheap. Les pistolets peuvent recevoir des culasses en métal mais les carcasses sont elles aussi translucides. Cependant, il est possible de commander des répliques réelles mais qui ont un capuchon orange au bout du canon de sorte qu'on puisse reconnaître que ce n'est qu'un "jouet". Ceux-ci se retrouvent sur des sites canadiens ou dans certains magasins spécialisés.

Certaines armes en plastique non-translucides (noires, ou en vraies couleurs) sont autorisées. Il est possible d'avoir une réplique possédant plusieurs parties en métal et le reste en plastique non-translucide. Il est également possible et très rare de posséder une réplique en full-metal (il faut une autorisation et prouver que l'arme elle-même n'est qu'une réplique). De ce fait, plusieurs marques sont maintenant demandées au Canada (G&G, Marui etc.) depuis peu. Les mineurs peuvent utiliser et posséder des répliques, mais ne peuvent pas en acheter. Néanmoins, l'importation de réplique air soft reste illégale pour les particuliers.


Aux États-Unis

Les répliques sont autorisées et peuvent toutes être en full metal ou en plastique non-translucide. De ce fait, il est extrêmement rare de voir une arme avec une carcasse translucide, puisqu'ils profitent de leurs avantages. Les Américains ont droit à une énorme gamme de répliques, puisque tout ce qui les concernent est autorisé aux États-Unis.




Dans les médias et l'opinion publique


De par sa nature, l'airsoft est souvent victime d'a priori voire d'hostilité de la part des médias et de la population. Que ce soit au niveau des tenues (la majorité des joueurs, pour des raisons tant pratiques qu'esthétiques préfère des vêtements camouflés ou d'inspiration militaire) que des répliques d'armes utilisées (qui ressemblent à s'y méprendre à des armes réelles, même de très près), il est évident que pour le profane, cette activité peut être génératrice d'interrogations.
De plus, il est assez fréquent qu'un fait-divers mentionne une infraction commise avec une réplique d'arme (vol à main armée, tirs sur des passants, exhibition de réplique en public...). Il se peut aussi que la pratique de l'airsoft soit assimilée à de la préparation paramilitaire ou à des groupes extrémistes.
Tout cela a pour objet de jeter l'opprobre sur l'airsoft et ses pratiquants, ce qui peut avoir à terme un durcissement de la loi voire une interdiction (cela s'est déjà vu ailleurs).
En réalité, les pratiquants sont à l'image de la population, regroupant des personnes de tous horizons, de toutes professions et de tous âges (certains pratiquants ont plus de cinquante ans). Il n'y a pas encore d'étude sociologique sur cette pratique, bien que des projets soient en cours, mais la fréquentation des fora internet dédiés à l'activité est révélatrice de ces faits : tout le monde peut pratiquer (dans les limites de la législation propre à chaque pays) et tous les milieux socio-culturels et professionnels sont représentés.
Sous ses apparences guerrières, l'airsoft est avant tout un jeu, une activité de plein air comme une autre, permettant la dépense physique, le contact avec l'autre, l'entraide.




Recommandations aux joueurs


Il est très important que chaque équipe ou association et chaque pratiquant prennent conscience et gardent à l'esprit qu'ils représentent toute la communauté pour un non-initié. À ce titre, il faut impérativement se garder de jeter le discrédit sur elle, en étant discret et respectueux des lois lors de la pratique. Voici à cet effet quelques recommandations :
Les parties doivent se jouer uniquement sur un terrain privé et délimité, avec l'autorisation écrite de son propriétaire en possession de l'organisateur. Pénétrer un terrain, un domicile, dégrader une clôture par exemple sont des infractions très graves.

En aucune circonstance les joueurs n'exhiberont leurs répliques d'arme à la vue du public (sauf lors d'un événement spécial comme un salon ou une convention). En toute situation (même chez soi, dans son jardin...), la vigilance est de mise.

Le transport des répliques sur soi (dans un sac ou une mallette) ou dans un véhicule est possible, mais leur présence doit être invisible aux yeux du public
Si un (ou plusieurs) joueur doit quitter momentanément le terrain (pause repas au restaurant par exemple), les répliques doivent rester sur l'aire de jeu, il conviendra également de revêtir une tenue plus passe-partout dans l'espace public

En toute situation, les joueurs et les organisateurs doivent respecter les lois en vigueur dans leur pays, notamment en matière d'achat, de détention et d'utilisation de répliques d'arme.
Le port d'uniformes et insignes officiels est règlementé, les joueurs feront attention aux insignes que comportent leurs tenues et aux méprises éventuelles qu'ils pourraient causer chez des passants par exemple.

De la même façon et conformément à la législation, les joueurs s'abstiendront d'arborer des insignes ou des uniformes de personnes ou d'organisations reconnues coupables de crime contre l'humanité par les juridictions internationales comme, par exemple, ceux des unités SS et du parti nazi. Dans ce cas particulier, il convient de noter que si les tenues et insignes SS, de la Gestapo et du Parti Nazi sont interdits, le port de tenues de la Wehrmacht sont permis dans le cadre des parties d'airsoft thématisée sur les évènements de la Seconde Guerre mondiale. Naturellement, pour des raisons évidentes, les joueurs portant ces tenues veilleront a ne pas les porter en dehors des zones de jeu.

L'airsofteur respecte l'environnement dans lequel il évolue, il convient donc de laisser le site propre après votre départ respectant et l'environnement et le propriétaire qui met son terrain à disposition des joueurs.

Il est également essentiel, lorsque les joueurs parlent de leur activité entre eux mais aussi auprès de non-initiés, d'user des termes exacts : répliques ou lanceurs au lieu d'arme, billes au lieu de balles, toucher ou "outer" au lieu de tuer.

Les joueurs et les organisateurs respecteront et feront respecter les règles de sécurité comme le port des protections oculaires (obligatoire) et le respect des distances d'engagement.
Même si l'airsoft est une activité récréative et conviviale il convient d'en bannir la consommation d'alcool avant et pendant les parties. De même, dans le respect de la législation, des organisateurs, des autres joueurs et pour une sécurité optimale, les produits stupéfiants et illicite n'ont pas leur place sur un terrain d'airsoft. Enfin, il appartient à tout un chacun de rester courtois et respectueux de l'autre (non-joueur, pratiquant ou organisateur) en toute circonstance. Plus que tout autre, l'airsofteur, du fait de ce qu'il peut représenter dans l'esprit d'un non-initié, doit être exemplaire en toute occasion

Il est également vivement conseillé de se signaler aux diverses collectivités (généralement les mairies) afin d'indiquer l'organisation prochaine ou la tenue régulière de parties d'airsoft. Afin d'éviter les problèmes avec les forces de l'ordre, le responsable de l'association ou de l'équipe peut se rendre au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie territorialement compétents pour les informer de la même manière et les sensibiliser sur la pratique. Cela peut éviter des situations embarrassantes voire dangereuses (arrivée en masse de policiers croyant avoir affaire à un groupe de malfaiteurs armés par exemple).

La même démarche sera utilement effectuée avec les services de secours médical locaux (pompiers, SAMU, paramédics par exemple) afin d'accélérer une intervention en cas de blessure (il peut être difficile de localiser un terrain au milieu d'un bois ou d'une zone industrielle).

En tout état de cause, même sans mauvaise intention, ne pointez jamais votre réplique en direction d'un non-joueur ou d'un personnel gouvernemental (policier, gendarme, militaire, pompier, paramédic...). Un professionnel de la sécurité partira toujours du principe que votre réplique est une arme véritable et agira en fonction : écoutez et obéissez à ses injonctions. Cela tient du simple bon sens mais de tels comportements se sont déjà vus, avec des conséquences parfois dramatiques.




Cas spécifiques


L'airsoft et le droit local d'Alsace Moselle

Pour les associations et les équipes alsaciennes et mosellanes, notez que le droit de la chasse est différent du reste de la France et que le droit de chasse sur le ban d'une commune appartient à la municipalité. Cette dernière loue le droit de chasse sur les parcelles du ban communal par adjudications permettant aux chasseurs d'accéder aux terrains privés pour y chasser. Les terrains privés peuvent être mis en dehors des zones de chasses sous des conditions particulières. Quoi qu'il en soit et dans un souci de bonne intelligence avec les chasseurs, avant d'organiser une partie d'airsoft il conviendra de se renseigner auprès de la mairie pour connaître les dates et lieux des battues de chasse et programmer les parties en fonction.


La pratique de l'airsoft sur un terrain public

Dans le cas où un espace public est mis à disposition d'une structure (terrain, bois ou bâtiment prêté par une collectivité par exemple), veillez à le partager en bonne intelligence avec les éventuelles autres personnes qui pourraient s'y trouver de plein droit (chasseurs ou promeneurs). En effet, l'espace public appartient par définition à tout le monde. Auquel cas, pensez à la sécurité d'autrui, balisez la zone de jeu par des panneaux visibles "Attention, partie d'airsoft en cours, port de protections oculaires obligatoires" et interrompez le jeu de façon à ce que tous les participants l'entendent (au moyen d'un sifflet par exemple). Si ces passants vous interrogent à propos de votre activité, soyez courtois et répondez à leurs questions.









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En achetant sur le site www.lilifolies-airsoft.com, vous certifiez être majeur et respecter les règles de sécurités indispensables à la pratique de l'Airsoft.
Port de lunettes obligatoire. Ne pas tirer sur Autrui. Ne pas transporter une réplique sur la voie publique.
Selon le décret de 1999, la vente des répliques Airsoft est interdite aux mineurs.
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