Les billes :
Les Nouvelles Guerrières sont attachées à leur environnement, nous vous recommandons les billes Bio - dégradables
Billes d'airsoft de 0,12 grammes
Les billes d'airsoft ou bbs ont un diamètre de 6 mm (ou 8 mm sur certains modèles produits par Marushin). Généralement, les billes sont biodégradables fabriquées à base d'amidon de maïs ou encore d'un mélange de résine et de fragments d'orge. En 2009 a eu lieu une polémique dans le milieu de l'airsoft sur l'utilisation de ces billes "bio", qui ne s'avèrent, dans la plupart des cas, pas plus écologiques que les billes en plastique. La durée de décomposition est globalement la même, seul le type de résidus varie selon la composition des billes.
Il existe différentes qualités de billes et différents grammages allant de 0,12 g à 0,45 g et même plus. Pour un AEG classique, on utilise principalement des grammages entre 0,20 g et 0,25 g, les billes lourdes sont plutôt réservées aux tirs de précision. La vitesse de sortie baisse proportionnellement à l'augmentation du poids de la bille[1], mais sa stabilité dans l'air s'en trouve accrue. Elle permet ainsi d'avoir une trajectoire plus stable et une résistance au vent plus élevée (ce qui représente un intérêt non négligeable lorsque l'on tire avec un lanceur "manuel" à ressort encore appelé "spring", d'une cadence de tir très faible). Le choix du grammage est choisi selon le type de réplique et des conditions. On choisira de préférence un grammage léger pour les répliques peu puissantes (pistolets à ressort par exemple) afin d'augmenter leur portée, un grammage moyen pour les répliques ayant un mode de tir à répétition (fusils d'assaut, mitraillettes, certains pistolets) pour accroître la précision, cette dernière étant la faiblesse des armes automatiques, un grammage lourd pour les répliques puissantes manuelles (fusils sniper, fusils à pompe, etc.) pour avoir un maximum de précision tout en conservant une portée élevée due à la plus grande puissance de ces répliques.
Mais il y a aussi les condition de jeu qui peuvent être un facteur de choix de grammage des billes :
- le vent déviant plus les billes légères, on peut utiliser un grammage plus élevé pour ces conditions.
- le type de terrain, s'il est court les échanges de tir seront rapprochés, d'où le fait d'avoir des billes plutôt lourdes pour augmenter la précision en dépit de la puissance, a l'inverse si le terrain est vaste, les échanges de tir se feront souvent a distance et l'on préfère des billes plus légères pour augmenter la portée de la réplique en sacrifiant de la précision. Évidemment, le choix des billes est au bon vouloir de l'utilisateur qui choisira le type de billes qui lui conviendra le mieux.
Les contrôles :
- Chronographe ou "Chrony" : il sert à calculer la vitesse des billes, et par ce biais, à déduire (selon la masse de la bille) la puissance développée par les lanceurs. La vitesse maximale généralement autorisée d'une bille de 0,20 g est de 350 fps pour les lanceurs automatiques, 400 fps pour les semi-automatiques et 450 fps (137 m/s) pour les répliques de tir de précision.
Notons que cette réglementation peut varier d'une équipe ou d'une région à l'autre et qu'aucune fédération sportive ou association nationale ne réglemente officiellement les puissances maximales des catégories de répliques. Seule compte alors une approche de réalisme et de logique : nécessité de donner une portée supérieure a des catégories de répliques lourdes ou longue par rapport aux répliques de poing par exemple.
- Le décret 99-240[2] exprime la puissance des répliques de manière légale, c'est-à-dire en joules qui est la mesure légale de l'énergie développée.
Les accessoires et customs :
Le custom (personnalisation de réplique) est de plus en plus à la mode depuis quelques années. Il consiste à effectuer des modifications plus ou moins importantes à sa réplique, allant de l'ajout d'une peinture pour camouflage ou d'une modification de la puissance à un remaniement complet de l'aspect esthétique et technique, débouchant le plus souvent sur des répliques à caractère unique. Des joueurs coréens ont ainsi créé de toute pièce un AEG très puissant à double canon doté d'une gestion électronique à affichage digital de la partie puissance. Les répliques les plus sujettes au custom sont les M16 et dérivés, du fait de leur popularité et du nombre extrêmement grand d'accessoires et pièces disponibles sur Internet et en magasin.
Un des customs les plus courants consiste à rajouter des accessoires ne nécessitant aucun démontage (ajout d'un appareil de visée électronique (red dot), ou d'un silencieux. Ensuite, vient l'ajout d'un RIS (Rail Integrating System), remplaçant généralement le garde main du lanceur. On peut alors y placer une lampe, un pointeur laser, une poignée, un lance-grenade ou tout autre accessoire plus ou moins utile.
Pour les plus bricoleurs et téméraires, il est possible de modifier la puissance d'un AEG en changeant certaines pièces internes comme que le ressort, les engrenages, le canon et toutes autres pièces nécessaires au bon fonctionnement de la réplique.
Mesures de sécurité
L'airsoft n'est pas une discipline dangereuse, à condition de respecter les quelques règles de sécurité élémentaires. Les associations disposent toutes d'un règlement dont voici les points les plus courants :
- Afin d'assurer la protection des joueurs, une protection oculaire homologuée est obligatoire. On trouve des protections de plusieurs types : masque grillagé, masque intégral type paintball ou lunettes. Il est impératif que la protection utilisée soit prévue pour l'airsoft (et fort utile qu'elle soit anti-buée) ;
- Les joueurs peuvent avoir l'obligation d'observer une distance minimale d'engagement selon les puissances des répliques utilisées ;
- Beaucoup d'équipes s'accordent à interdire les tirs en aveugle, les rafales à courtes distances, la visée de la tête lorsque cela n'est pas nécessaire ;
- L'utilisation de chaussures montantes afin de protéger les chevilles ainsi que des habits solides pour protéger le corps.
Règles du jeu
Le jeu est très tactique et est un sport d'équipe très riche en interactions. Il présente par ailleurs l'avantage d'être très complet en demandant un large panel de compétences. Le but est de réaliser les objectifs d'un scénario fixé en début de partie : prise d'otage, escorte, prise de drapeau ou de bâtiment, élimination d'un VIP, déminage, évacuation de blessé... Pour réaliser leurs objectifs, les joueurs ont la possibilité d'éliminer temporairement les membres de l'équipe adverse. Le joueur qui se fait toucher par une bille doit crier « OUT » ou « touché ! » (hors-jeu) et retourner dans un poste de vie (point de respawn ou de réinsertion) ou rester hors-jeu pendant une durée déterminée.
Les joueurs peuvent également tenir un rôle : les plus courants sont celui du médecin (possibilité de "soigner" les joueurs éliminés), les ingénieurs, ou encore les snipers. Il est à noter qu'un scénario préétabli n'est pas nécessaire pour jouer, certaines parties consistent simplement à "outer" tous les joueurs de l'équipe adverse, avec ou sans limite de temps.
Étant donné l'absence d'instance supérieure de règlementation en France, chaque équipe ou association locale de joueur adopte son propre règlement. On peut cependant noter des constantes : la limitation de la puissance des répliques en fonction de leur type et l'utilisation du "OUT" par exemple. D'autre part, le nombre pour ainsi dire infini de variantes possibles pour les scénario permet une grande variété de styles de jeu. On peut ainsi trouver des équipes axées sur la tactique et le côté réaliste (scénario inspirés de conflits armés réels) autant que des parties plus axées sur le jeu de rôle (scénario tournant autour de conflits réels ou fictifs, parfois futuristes, ou attribuant des rôles spécifiques à certains joueurs). Les parties d'airsoft peuvent s'inspirer de périodes de l'Histoire, de la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux conflits actuels tel que la guerre en Irak en passant par la Guerre froide ou la Guerre du Viet Nam. L'airsoft peut ainsi se rapprocher de la reconstitution historique par l'utilisation de répliques et vêtements conformes à l'époque représentée.
Airsoft et paintball
Les deux activités ont généralement un but ludique, cependant marquée par une approche de réalisme militaire généralement plus poussée pour l'airsoft, une impression que la grande majorité des joueurs de paintball ne veulent pas donner. La différence réside surtout dans les tenues vestimentaires camouflées que portent les airsofteurs et dans les lieux de jeu. Contrairement aux idées reçues, les lanceurs de type airsoft développent une moins forte puissance que les lanceurs de paintball grâce à la faible masse des billes. Bien que certains joueurs évoluent en tenue de camouflage avec des marqueurs réalistes, le paintball se pratique habituellement sur des terrains de sport équipés d'obstacles gonflables, alors que l'airsoft se pratique sur des terrains privés de type naturel ou urbain. De plus, le paintball est véritablement un sport (avec des sponsors, des enjeux, des rencontres officielles et même une coupe du monde), là où l'airsoft reste un loisir (bien qu'il soit lui aussi peu à peu reconnu officiellement comme un sport dans certains pays).
On notera qu'un certain pourcentage d'équipes, tant en Belgique qu'en France, axent plus leurs parties sur les aspects « jeu de rôle » de l'airsoft que sur l'aspect « MilSim » (simulation militaire) bien que beaucoup d'associations ou équipe demandent un treillis spécifique pour pouvoir jouer avec eux avec des répliques spéciales (américaine par exemple). Une grande variété de styles est ainsi permise par les scénarios sur lesquels sont basés les séances de jeu.
Les équipes
Il existe de nombreuses équipes d'airsoft qui rassemblent des joueurs soit par affinités particulières ou alors par attachement à un style de jeu (MilSim par exemple). Ces équipes sont des associations de fait (non déclarées auprès de la Préfecture ou de leur Tribunal d'Instance), mais la création récente de la Fédération Française d'Airsoft amène de nombreuses équipe à revoir leur forme et à se transformer leur équipe en association déclarée.
Les équipes françaises tendent aujourd’hui vers une reconnaissance plus officielle en créant des associations loi 1901 souscrivant à des assurances, en se fédérant sous la bannière de la Fédération Française d'Airsoft (FFA), la Fédération Française de jeu de rôle Grandeur Nature (FédéGN) ou l'Union Française des Associations d'Airsoft (UFAA). Internet contribue largement à l’essor de cette discipline et les airsofteurs se rencontrent grâce aux divers fora nationaux ou régionaux.
Les présidents d'associations et/ou leur représentants devront constamment avoir avec eux la copie des statuts et déclaration de l'association, l'autorisation d'utilisation du terrain, les copies des décrets 95-589 du 6 mai 19953 et 99-240 du 24 mars 19992 qui sont les deux textes de loi qui concernent et régissent cette activité lorsqu'ils se trouvent en partie avec leurs membres.
Ces équipes peuvent avoir un code vestimentaire et matériel particulier donnant une identité visuelle à l'équipe lors des rencontres durant lesquelles deux ou plusieurs équipes s'affrontent.
Les airsofteurs ne sont néanmoins pas tous intégrés dans des équipes et il n'est pas rare de voir de nombreux joueurs évoluer pendant plusieurs années en dehors des équipes. Ces joueurs sont appelés des "joueurs freelance" ou "freelancers".
L'airsoft et la loi
L’airsoft est une activité légale dans la plupart des pays, cependant la législation n'est pas forcément la même partout. Par exemple l’Allemagne interdit les répliques automatiques (tirant en rafale), tandis que l’Indonésie interdit tout simplement cette activité.
En France
Les répliques d’armes qu’utilisent les joueurs d’airsoft ne sont pas considérées comme des armes au sens du décret de 1995. Mais elles sont soumises au décret no 99-240 du 24 mars 1992 qui réglemente la commercialisation des répliques d'armes à feu développant une énergie en sortie de bouche supérieure à 0,08 joule et égale ou inférieure à 2 joules. Ce décret réglemente la commercialisation de ces articles en interdisant la distribution par quelque moyen que ce soit : prêt, don, location, ou mise à disposition gratuite de répliques de plus de 0,08 joules aux mineurs. Un décret pris sur le fondement du code de la consommation, comme c'est le cas pour le décret no 99-240 du 24 mars 1992.
Selon la loi française, un lanceur de projectiles dont l'énergie développée en sortie de canon est supérieur ou égale à 2 joules est une arme de 7e catégorie conformément au décret 95-589 du 6 mai 19953. Les mesures de puissance s'effectuent généralement par rapport à la vitesse de sortie (FPS ou Feet Per Second) et au poids du projectile (bille de 0,20 gramme généralement utilisée pour référence). En effet il s'agit d'énergie cinétique.
Du point de vue du reste du matériel, l'usage des uniformes et d'effets militaires de toutes origines est largement répandu chez les joueurs, un zeste de jeu de rôle est souvent une des composantes des parties d'airsoft. Le port d'uniformes des unités et administrations tels que gendarmerie, police nationale, sont a proscrire puisqu'ils sont interdits, sinon fortement réglementés (port illégal d'uniforme, usurpation de qualité, usurpation de pouvoir) même si le jeu d'airsoft ne doit se pratiquer que sur le domaine privé. La réglementation française interdit le transport visible et l'utilisation de répliques airsoft sur le domaine public : voies, routes, domaine forestier domanial ou communal et plus généralement tout terrain même privé dont l'accès serait ouvert au public. il faut différencier la notion légale de transport et de port tel que définie par le décret 95-589 du 6 mai 19953. Ainsi, il est possible de porter, dans le sens de transporter, une réplique sur soi c'est-à-dire dans un sac, une valise, une mallette.
Le transport est libre sous certaines conditions qui tiennent plus du bon sens et du respect de l'ordre public que de la réglementation applicable seulement aux armes véritables. De par l'aspect extérieur de ces objets et la forte ressemblance avec des armes réelles, il est conseillé d'opérer tout transport selon les normes minimales imposées par la loi en matière de transport d'armes.
En France, un commerçant ne peut vendre une réplique d'arme à un mineur que si celle-ci développe en sortie de canon une puissance inférieure à 0,08 joules.
En Belgique
En Belgique, toute réplique d'airsoft est une arme à air ou gaz qui est donc classée dans la catégorie arme en vente libre4 (anciennement arme de chasse et de sport5). La puissance est limitée à 7,5 joules dans le cadre de réplique courte. La vente des répliques est interdite aux mineurs.
Les exhibitions en public de particuliers ayant l'apparence de troupes militaires sont interdites (sauf exercices exécutés dans le cadre d'un sport reconnu par les communautés). Le port d'une réplique est interdit sur la voie publique. Le transport d'une arme en vente libre n'est permis qu'à celui qui peut justifier d'un motif légitime. Rien n'interdit la mise à disposition de répliques à des mineurs, que ce soit par leurs parents ou par des organisateurs. La vente professionnelle est soumise à l'obtention d'un examen d'aptitude professionnelle comme armurier et d'une agrégation du gouverneur de la province où réside le point de vente. On notera que suite à la reconnaissance en mai 2008 de l'Alliance Airsoft Belgïe (AAB) par le BLOSO comme "alliance sportive officielle de l'airsoft", l'airsoft est officiellement reconnu comme "sport amateur"6 en Flandre.
Au Canada
L'airsoft est autorisé aux majeurs, mais les répliques sont vendues en armurerie ou dans des sites spécialisés et les carcasses sont translucides. De ce fait, on trouve très peu de marques (Marui, ICS, G&G) et quasiment pas de répliques cheap. Les pistolets peuvent recevoir des culasses en métal mais les carcasses sont elles aussi translucides. Cependant, il est possible de commander des répliques réelles mais qui ont un capuchon orange au bout du canon de sorte qu'on puisse reconnaître que ce n'est qu'un "jouet". Ceux-ci se retrouvent sur des sites canadiens ou dans certains magasins spécialisés.
Certaines armes en plastique non-translucides (noires, ou en vraies couleurs) sont autorisées. Il est possible d'avoir une réplique possédant plusieurs parties en métal et le reste en plastique non-translucide. Il est également possible et très rare de posséder une réplique en full-metal (il faut une autorisation et prouver que l'arme elle-même n'est qu'une réplique). De ce fait, plusieurs marques sont maintenant demandées au Canada (G&G, Marui etc.) depuis peu. Les mineurs peuvent utiliser et posséder des répliques, mais ne peuvent pas en acheter. Néanmoins, l'importation de réplique air soft reste illégale pour les particuliers.
Aux États-Unis
Les répliques sont autorisées et peuvent toutes être en full metal ou en plastique non-translucide. De ce fait, il est extrêmement rare de voir une arme avec une carcasse translucide, puisqu'ils profitent de leurs avantages. Les Américains ont droit à une énorme gamme de répliques, puisque tout ce qui les concernent est autorisé aux États-Unis.
Dans les médias et l'opinion publique
De par sa nature, l'airsoft est souvent victime d'a priori voire d'hostilité de la part des médias et de la population. Que ce soit au niveau des tenues (la majorité des joueurs, pour des raisons tant pratiques qu'esthétiques préfère des vêtements camouflés ou d'inspiration militaire) que des répliques d'armes utilisées (qui ressemblent à s'y méprendre à des armes réelles, même de très près), il est évident que pour le profane, cette activité peut être génératrice d'interrogations. De plus, il est assez fréquent qu'un fait-divers mentionne une infraction commise avec une réplique d'arme (vol à main armée, tirs sur des passants, exhibition de réplique en public...). Il se peut aussi que la pratique de l'airsoft soit assimilée à de la préparation paramilitaire ou à des groupes extrémistes. Tout cela a pour objet de jeter l'opprobre sur l'airsoft et ses pratiquants, ce qui peut avoir à terme un durcissement de la loi voire une interdiction (cela s'est déjà vu ailleurs). En réalité, les pratiquants sont à l'image de la population, regroupant des personnes de tous horizons, de toutes professions et de tous âges (certains pratiquants ont plus de cinquante ans). Il n'y a pas encore d'étude sociologique sur cette pratique, bien que des projets soient en cours, mais la fréquentation des fora internet dédiés à l'activité est révélatrice de ces faits : tout le monde peut pratiquer (dans les limites de la législation propre à chaque pays) et tous les milieux socio-culturels et professionnels sont représentés. Sous ses apparences guerrières, l'airsoft est avant tout un jeu, une activité de plein air comme une autre, permettant la dépense physique, le contact avec l'autre, l'entraide.
Recommandations aux joueurs
Il est très important que chaque équipe ou association et chaque pratiquant prennent conscience et gardent à l'esprit qu'ils représentent toute la communauté pour un non-initié. À ce titre, il faut impérativement se garder de jeter le discrédit sur elle, en étant discret et respectueux des lois lors de la pratique. Voici à cet effet quelques recommandations : Les parties doivent se jouer uniquement sur un terrain privé et délimité, avec l'autorisation écrite de son propriétaire en possession de l'organisateur. Pénétrer un terrain, un domicile, dégrader une clôture par exemple sont des infractions très graves.
En aucune circonstance les joueurs n'exhiberont leurs répliques d'arme à la vue du public (sauf lors d'un événement spécial comme un salon ou une convention). En toute situation (même chez soi, dans son jardin...), la vigilance est de mise.
Le transport des répliques sur soi (dans un sac ou une mallette) ou dans un véhicule est possible, mais leur présence doit être invisible aux yeux du public Si un (ou plusieurs) joueur doit quitter momentanément le terrain (pause repas au restaurant par exemple), les répliques doivent rester sur l'aire de jeu, il conviendra également de revêtir une tenue plus passe-partout dans l'espace public
En toute situation, les joueurs et les organisateurs doivent respecter les lois en vigueur dans leur pays, notamment en matière d'achat, de détention et d'utilisation de répliques d'arme. Le port d'uniformes et insignes officiels est règlementé, les joueurs feront attention aux insignes que comportent leurs tenues et aux méprises éventuelles qu'ils pourraient causer chez des passants par exemple.
De la même façon et conformément à la législation, les joueurs s'abstiendront d'arborer des insignes ou des uniformes de personnes ou d'organisations reconnues coupables de crime contre l'humanité par les juridictions internationales comme, par exemple, ceux des unités SS et du parti nazi. Dans ce cas particulier, il convient de noter que si les tenues et insignes SS, de la Gestapo et du Parti Nazi sont interdits, le port de tenues de la Wehrmacht sont permis dans le cadre des parties d'airsoft thématisée sur les évènements de la Seconde Guerre mondiale. Naturellement, pour des raisons évidentes, les joueurs portant ces tenues veilleront a ne pas les porter en dehors des zones de jeu.
L'airsofteur respecte l'environnement dans lequel il évolue, il convient donc de laisser le site propre après votre départ respectant et l'environnement et le propriétaire qui met son terrain à disposition des joueurs.
Il est également essentiel, lorsque les joueurs parlent de leur activité entre eux mais aussi auprès de non-initiés, d'user des termes exacts : répliques ou lanceurs au lieu d'arme, billes au lieu de balles, toucher ou "outer" au lieu de tuer.
Les joueurs et les organisateurs respecteront et feront respecter les règles de sécurité comme le port des protections oculaires (obligatoire) et le respect des distances d'engagement. Même si l'airsoft est une activité récréative et conviviale il convient d'en bannir la consommation d'alcool avant et pendant les parties. De même, dans le respect de la législation, des organisateurs, des autres joueurs et pour une sécurité optimale, les produits stupéfiants et illicite n'ont pas leur place sur un terrain d'airsoft. Enfin, il appartient à tout un chacun de rester courtois et respectueux de l'autre (non-joueur, pratiquant ou organisateur) en toute circonstance. Plus que tout autre, l'airsofteur, du fait de ce qu'il peut représenter dans l'esprit d'un non-initié, doit être exemplaire en toute occasion
Il est également vivement conseillé de se signaler aux diverses collectivités (généralement les mairies) afin d'indiquer l'organisation prochaine ou la tenue régulière de parties d'airsoft. Afin d'éviter les problèmes avec les forces de l'ordre, le responsable de l'association ou de l'équipe peut se rendre au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie territorialement compétents pour les informer de la même manière et les sensibiliser sur la pratique. Cela peut éviter des situations embarrassantes voire dangereuses (arrivée en masse de policiers croyant avoir affaire à un groupe de malfaiteurs armés par exemple).
La même démarche sera utilement effectuée avec les services de secours médical locaux (pompiers, SAMU, paramédics par exemple) afin d'accélérer une intervention en cas de blessure (il peut être difficile de localiser un terrain au milieu d'un bois ou d'une zone industrielle).
En tout état de cause, même sans mauvaise intention, ne pointez jamais votre réplique en direction d'un non-joueur ou d'un personnel gouvernemental (policier, gendarme, militaire, pompier, paramédic...). Un professionnel de la sécurité partira toujours du principe que votre réplique est une arme véritable et agira en fonction : écoutez et obéissez à ses injonctions. Cela tient du simple bon sens mais de tels comportements se sont déjà vus, avec des conséquences parfois dramatiques.
Cas spécifiques
L'airsoft et le droit local d'Alsace Moselle
Pour les associations et les équipes alsaciennes et mosellanes, notez que le droit de la chasse est différent du reste de la France et que le droit de chasse sur le ban d'une commune appartient à la municipalité. Cette dernière loue le droit de chasse sur les parcelles du ban communal par adjudications permettant aux chasseurs d'accéder aux terrains privés pour y chasser. Les terrains privés peuvent être mis en dehors des zones de chasses sous des conditions particulières. Quoi qu'il en soit et dans un souci de bonne intelligence avec les chasseurs, avant d'organiser une partie d'airsoft il conviendra de se renseigner auprès de la mairie pour connaître les dates et lieux des battues de chasse et programmer les parties en fonction.
La pratique de l'airsoft sur un terrain public
Dans le cas où un espace public est mis à disposition d'une structure (terrain, bois ou bâtiment prêté par une collectivité par exemple), veillez à le partager en bonne intelligence avec les éventuelles autres personnes qui pourraient s'y trouver de plein droit (chasseurs ou promeneurs). En effet, l'espace public appartient par définition à tout le monde. Auquel cas, pensez à la sécurité d'autrui, balisez la zone de jeu par des panneaux visibles "Attention, partie d'airsoft en cours, port de protections oculaires obligatoires" et interrompez le jeu de façon à ce que tous les participants l'entendent (au moyen d'un sifflet par exemple). Si ces passants vous interrogent à propos de votre activité, soyez courtois et répondez à leurs questions.
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